L’ancienne gare de Saint-Girons a retrouvé une activité frénétique ces dernières semaines.
Foule il y avait encore ce vendredi pour venir découvrir dans ces locaux la dernière exposition fruit de la créativité débordante de l’association «A Nous Les Coulisses», qui a décrété 2012 l’année des chapeaux.
Le vernissage musical sur des airs jazzy de Gérard Frykman et ses acolytes a accompagné durant toute la première partie de soirée, un public nombreux, qui s’est volontiers prêté au jeu bizarrement coiffé de drôles de chapeaux.
Finalement cela tombe bien en cette époque où «l’on fête les Catherinettes»
«C’est un hasard de la programmation, peut-être un signe», glisse dans un clin d’œil Véronique Magny, énergique responsable de cette association, bien connue localement, notamment via les expositions collectives d’artistes dans le cadre de «Tracé à Main Levée», qui se produit au Parc des Expositions tous les deux ans.
«C’est déjà la deuxième exposition dans ce lieu et j’ai d’autres projets dont je discute avec la municipalité. Je souhaiterais que ce lieu qui s’y prête bien puisse devenir un lieu d’expos permanent»
Une deuxième vie pour ces bâtiments situés à l’entrée de Saint-Girons, dans un quartier ceint d’un parking et d’une zone d’activité, d’ordinaire plutôt sombre et sans animations particulières.
Comme pour tous ces matériaux récupérés ici et là qui, nettoyés, recyclés, connaissent une deuxième vie après être passés entre les mains de Véronique Magny.
Tissus, tuyaux, gaines et autres câbles deviennent alors de splendides coiffes aux frontières du kitch et du baroque, mais qui assurément conquièrent tout le monde par leurs tons décalés voire burlesque.
Particularité, cette fois Véronique Magny s’est entourée de Régis Cany, artiste photographe bien connu également localement et dont les expositions de paysages et autres panotopes agrémentent régulièrement les lieux publics de l’Ariège.
Portraits d’individus qui se laissent capturer avec ces coiffes particulières et invitation lancée au public à faire de même.
Amusement garanti pour petits et grands, prolongé de la mise en vente d’un calendrier 2012, plutôt original.
Une exposition à partager tous les jours, jusqu’au samedi 3 décembre.
A noter que des ateliers (le mercredi 30 novembre et le samedi 3 décembre de 15h à 17h) accueilleront les enfants et les adultes qui souhaitent s’initier à cet art et créer leurs propres chapeaux à partir de matériaux et matières recyclés.
Quant au calendrier, il circule de marchés en foires sur le Couserans où il vous sera possible de l’acquérir.
Saint-Girons: en connexion avec l'expo «de Lune à l'autre»
C’est en compagnie de Vincent Kretz, musicien de jazz accompagné de Gérard Frykman que le public a été invité à venir découvrir l’exposition de «Lune à l’autre» à l’occasion du vernissage musical présenté ce vendredi.
L’occasion de venir à la rencontre des artistes et de leurs œuvres au son des accords de musique.
Plus précisément partir à la découverte de quatre artistes «à la créativité connectée»
La conscience d’un nouveau monde a relié 4 artistes pendant près d’un an.
C’est en effet un concept original qui a guidé les travaux de Tania Fuenzalida, peintre d’origine chilienne, Geneviève Seillé peintre en techniques mixtes, Philippe Moreau mosaïste et Véronique Magny artiste plasticienne.
A chaque pleine lune, sur un thème choisi par l’un d’eux, ils ont créé «en connexion» avec le reste du groupe, chacun dans leurs ateliers.
Un résultat forcément étrange, inspiré, lunaire fruit d’un cheminement personnel en connexion aux autres, lorsque l’énergie guide la main de chacun aux confins de la création, au-delà des frontières lorsque cette «conscience d’un nouveau monde» relie ces quatre artistes, à distance.
Une révolution solaire s’est écoulée, et ces quatre artistes vous présentent leurs œuvres pendant 15 jours encore à l’ancienne gare de Saint-Girons, qui «relookée», constitue un cadre qui se prête fort bien à l’exposition.
Amateurs, amis, artistes, «officiels», on y aura croisé le maire de Saint-Girons François Murillo, le vernissage aura connu un joli succès de bon augure pour la suite de l’exposition.
Chacun sera venu étudier les toiles et sculptures exposées, «reliées entre elles» et avec le thème de départ.
La Gratitude, Nourrir sa paix intérieure, Illusion ou réalité, le Lycanthrope, la Fissure entre les mondes, sont autant de thèmes explorés par les «artistes en reliance», support de départ de l’inspiration créatrice et de la réflexion qui découle de la vision des œuvres.
Un florilège de propositions étonnant sur 12 thèmes «lunaires», à voir depuis le 7 octobre à l’ancienne gare de Saint-Girons.
Du 7 au 22 octobre de 13h30 à 18h00 et le samedi de 10 h à 18h.
Evénement de l’année en Couserans, l’exposition collective de la trentaine d’artistes du pays et d’ailleurs a fermé les portes du Parc des Expositions ce mercredi soir par une soirée de clôture riche.
Performances d’artistes qui ont travaillé sous les yeux du public et avec lui pendant un marathon créatif de 6 jours.
Honneur aux artistes en herbe ce sont les enfants des écoles en ce mercredi après-midi qui ont pu goûter aux joies des doigts peinturlurés ou collants.
Leurs œuvres accrochées en bonne place témoignent de leur intérêt pour la discipline artistique et laisse présager qu’une relève peut-être assurée.
Derniers instants de communion ente artistes et publics, en soirée avec le dernier spectacle, la dernière «performance» délivrée par la Cie IATUS et NA-DA avant que ne s’ouvre un petit débat sur l’art, les performances, l’improvisation, la disparition des «frontières culturelles»
Moment homérique avec la vente aux enchères où chacun y sera allé de sa surenchère.
Surtout prétexte à un tour d’honneur final de chacun des artistes qui aura présenté une œuvre.
Dehors, l’atelier géant s’achève, le vernis sèche sur la colossale sculpture appelée désormais à orner, en principe, un lieu public de Saint-Girons.
Ça y est, la fête est finie. Car il a bien s’agit d’une fête pendant ces six jours, celle de la culture dans tous ses états, celle d’artistes vus sous un angle différent de celui de la création, austère, au fond d’un atelier.
Pour autant, il reste à débarrasser, plier, ranger pinceaux, établis, colles et œuvres car dès le lendemain le Parc des expos doit retrouver sa vocation première.
Alors, salut les artistes et rendez-vous dans deux ans pour la 7ème édition.
Tracé à Main levée s’achève. Manifestation culturelle à la mesure du territoire dans laquelle elle s’inscrit, elle démontre si besoin en était la richesse et la créativité présentes en Couserans.
Elle témoigne au même titre que les disciplines musicales et théâtrales de la place fondamentale qu’a la culture en ce pays.
Pas seulement pour en développer l’économie culturelle mais bien pour participer du lien créé sur un territoire entre artistes, publics et les plus jeunes, engrangeant un capital culturel tout aussi important pour le développement de soi.
Et, devant les budgets «culture» qui s’amenuisent systématiquement comme peau de chagrin par temps de crise, saluons les sponsors et partenaires, privés et publics, qui ont soutenu cette manifestation, perpétuant le lien.
Un collage en métal recyclé qui honore l'histoire agricole locale en donnant aux objets une nouvelle vie, c'est tout ça la sculpture réalisée, en cinq jours, par Loulia Palai, dans le cadre de l'exposition « Tracé à main levée » organisée par l'association A nous les coulisses ces jours derniers. Une fusion entre le passé et le présent pour une œuvre d'art contemporain qui soutient l'image historique de la ville, avec une vision certes futuriste mais dans le respect de l'environnement. Une œuvre également créée par amour pour les nouvelles générations, la population couserannaise et les touristes de tous bords.
Saint-Girons: chapeau l'expo pour «A nous les Coulisses» 
